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Bajar para castellano.
Je suis une terreur des ciseaux. Je ne sais pas ce qui se passe dans ma tête mais je suis devant mes coupons de tissus comme un coiffeur devant mes cheveux : avec une folle envie de tout couper (j'ai dû être très méchante avec les coiffeurs dans une autre vie ;o). Et ce n'est qu'après, en voyant le carnage que je réfléchis. J'ai promis une robe à ma mère (c'est difficile de lui résister et les robes valent leur pesant d'encouragement!). Bref, cette fois encore les ciseaux m'ont brûlé les doigts et ce n'est qu'une fois que j'ai eu tout coupé que j'ai réalisé qu'il aurait fallu que j'intègre quelques modifications au patron. Après quelques sueurs froides, je suis parvenue à bidouiller les morceaux de robe coupés. Au final, elle n'est pas assez cintrée. Heureusement cela peut s'arranger avec une ceinture : désastre évité.
En tout cas, j'ai bien appris la leçon : plus jamais je ne couperai mon tissu sans tourner avant 7 fois mes ciseaux en l'air.
I am a true menace with scissors. I don't know what happens in my head but when I am in front of fabric, I feel like a hairdresser in front of my hair: with an insane desire of cutting it all (I must have been very mean with hairdressers in an other life ;o). And it's only afterward, seeing the carnage, that I think. I promised my mum dresses (she's hard to resist and the dresses are worth the cheers!). In short, this time as usual the scissors were itchy and it's only once everything was cut that I remembered I should have done some alterations to the pattern. After some cold sweats, I did patch it all up. In the end, i's just not curved enough at the waist fortunately it can be fixed with a belt : disaster avoided!
In any case, I learnt my lesson well: never again will I cut my fabric before thinking about it twice.
Soy una amenaza con las tijeras. No sé lo que pasa en mi cabeza cuando estoy delante de mis tejidos pero me siento como un peluquero en frente de mis cabellos: con unas ganas locas de cortarlo todo (puede que fui muy mala con peluqueros en una otra vida ;o). Pienso después, viendo la escabechina. Le prometí un vestido a mi madre (es difícil de resistirla y los vestidos valen sus apoyos). Total, una vez más las tijeras me quemaron los dedos y es sólo una vez todo fue cortado que comprendí que el patron necesitaba algunas modificaciones. Después de algunos sudores fríos, llegué a arreglarlo. Al final, no es bastante cimbrado pero se puede llevar con una cintura : desastro evitado.
En todo caso, me enteré bien de la lección: nunca más cortaré mis tejidos sin contar hasta 10 antes de hacerlo.